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Articles

Affichage des articles du 2015

Le 1er septembre 2015, j'achète un livre de SFFFH francophone !

Je participe à l'opération-événement du groupuscule pas terroriste du tout  L'Invasion des Grenouilles , animé par l'auteure franco-québecoise Gaëlle Dupille . Il s'agissait de s'engager à acheter un livre de science-fiction, fantasy, fantastique ou horreur, qu'il s'agisse d'un roman, d'un recueil de nouvelles ou d'un ebook. Il devait être écrit par un auteur francophone pour montrer que les auteurs francophones ont (aussi) du talent et faire du bien aux éditeurs qui publient des auteurs francophones dans un genre dominé par le monde anglo-saxon (le courant "mainstream" des médias et du cinéma...) Alors oui, il faut l'avouer, beaucoup d'auteurs s'inspirent encore des codes visuels du cinéma américain, des personnages et des scénarios écrits par les écrivains qui habitent en Amérique du Nord, en Grande-Bretagne ou dans d'autres pays nordiques, mais il faut bien passer par là pour trouver un éditeur, toucher un

Mon péché mignon : les livres anciens

Seigneur, pardonnez-moi parce que j'ai péché... Je collectionne les livres anciens. Vous savez, les vieux livres qu'on trouve sur les établis des brocanteurs, ou rangées dans des caisses encore pleines d'araignées dans les vide-greniers.  Ils sentent quelque fois le moisi, leurs couvertures en carton peuvent être abîmées ou tâchées, les pages sont jaunies par le temps, avec quelque fois de jolies rousseurs sur certaines pages. Je l'avoue, j'aime ce qui est vieux et décrépi, j'aime sentir sous mes doigts le contact pâtinée d'une page qui aura eu d'autres lecteurs, j'aime respirer le parfum du siècle passé, j'aime regarder des photographies en noir & blanc, imprimée par d'étranges machines, sur des pauses extrêment longues, ou toucher du doigt les gravures, parfois protégées d'un voile transparent, comme dans les anciennes Bibles. Tous les livres anciens ne se valent pas. Certains sont rares avec beaucoup de valeur (essaye

Work in progress

Où en suis-je de mon projet de roman ? Bonne question. Actuellement, je termine la relecture d'une  nouvelle de 47 pages (65512 caractères espaces compris) pour un concours de nouvelles organisé par The Otherlands sur le thème "The Otherlands by Castlight", dans le genre fantastique sombre. L'histoire doit se dérouler au 19ème siècle, avec le descriptif suivant : "Le  XIXè siècle renvoie l’image d’une époque de grands changements. L’industrie et la science progressent à grands pas, tirant le monde vers un nouvel âge d’or. Mais à côté de ce phare éclairant l’humanité rôdent toutes sortes d’horreurs : conflits sanglants, montée des nationalismes, colonialisme, développement de l’occultisme, créatures indicibles…   A la lumière des réverbères, quels mystères nous entourent donc ?" Il n'y a pas de limite de taille, donc j'en ai profité pour rédiger une longue nouvelle, une novella. Elle comporte sept chapitres, structurés à la façon d'un

Juillet, le mois des critiques

Un petit retour sur les nouvelles que l'on a publiées, cela fait toujours plaisir. Pour l'instant, les bloggeurs ne sont pas encore saisis de tous les recueils, l'anthologie Ex Machina d'Elenya éditions est la plus critiquée. Est-ce parce que le steampunk touche une communauté de passionnés ou grâce au travail de communication de la maison d'édition ? Sans doute un peu des deux. La revue Gandhar n°4 où ma dernière nouvelle a été publiée fait également l'objet d'une critique sur Yozone, mais la publication est récente, il y en aura sans doute d'autres les prochaines mois (sur ActuSF, Noosfere ou Bifrost, qui sait ?). Les lecteurs ont globalement aimé, voire beaucoup aimé, ce qui fait plaisir à lire. Cela m'encourage pour la suite. Créer son univers, trouver son lectorat, n'est-ce pas le but de tout écrivain ? Avis sur "Le fabuleux royaume du prêtre Jean" Une nouvelle à une époque antique avec du steampunk mêlant la q

Deuxième jour : 6 pages d'écriture, c'est presque bon!

80 jours pour écrire un roman. Deuxième journée. Il faisait plutôt beau mais je ne suis pas sorti, j'ai pris l'air mais rien d'exceptionnel. J'aurais bien aimé pourtant. Partir à la mer. Se balader dans un parc. Assister à un défilé du 14 juillet avec des chevaux et du crottin. Non, le seul 14 juillet que j'ai vu éclatait au-dessus de la Loire en mille couleurs. C'était plutôt joli, il y en avait à trois endroits en même temps. Pif, paf et poum. Après trente minutes à se frictionner les bras parce qu'on a la flemme de rentrer prendre une veste, on rentre quand même parce que c'est fini. On est bien réveillé alors on a écrit... C'est presque bon. On peut comprendre ça dans deux sens. C'est presque bon, par rapport à mon objectif de 3,75 pages par jour en moyenne. Au bout de deux jours, je devrais en avoir écrit 7,5, mais je n'en ai écrit que 6, en sachant que je n'avais écrit qu'une page hier à cause de l'écriture du synops

Premier jour : l'idée, l'intrigue et ça démarre !

80 jours pour écrire un livre. Première journée. Il a fait beau, pas trop non plus, juste ce qu'il faut pour garder le moral sans avoir envie de partir à la plage. Je suis sorti écrire sur le balcon. J'avais besoin de poser mes idées sur le papier. J'ai hésité entre le stylo et le crayon de bois. J'ai redécouvert il n'y a pas très longtemps le plaisir d'écrire au crayon gris. C'est gras, c'est doux, c'est chaud... mais on a du mal à se relire. J'ai utilisé le stylo. Noir pétrole. Plastique Mou. Même pas froid. Tiède. C'était moins agréable mais je pouvais me relire. Qu'est-ce que j'ai écrit cette première journée ? En fait, j'ai surtout pensé et discuté avec ma compagne (désolé, mesdames !) de mes idées de scénario, du thème du concours. Le thème du courage, c'est joli, mais c'est aussi assez abstrait. Ca bloque un peu quand on ne veut pas écrire un essai mais une histoire, avec des lieux physiques, des personnage

Mon pari fou : 80 jours pour écrire un roman !

L'écriture vous démange ? La plume vous chatouille ? Le papier vous appelle ? Votre carnet s'ouvre tout seul sur une page blanche ? Votre stylo se met à écrire tout seul pendant que vous le regardez ? Votre libraire vous a confondu avec un auteur ? Ca y est, vous êtes touché vous aussi par le syndrome "Nouveau Talent" ! Et d'abord, de quoi s'agit-il ? D'un concours de romans organisé par la Fondation Bouygues Telecom. Le Prix Nouveau Talent  récompense une oeuvre originale. Son auteur ne doit jamais avoir été publié auparavant, qu'il s'agisse d'un roman, d'une édition à compte d'auteur ou d'un recueil de nouvelles à son nom propre. Comme je n'ai publié aujourd'hui que des nouvelles dans des anthologies, où mon nom côtoie celui d'autres auteurs amateurs, je fais partie du public cible de ce prix (je sais, j'ai vérifié). Le jury est composé de l'écrivain Bruno Tessarech, des éditeurs de JC Lattès, des jo